Le blog de la conformité LCB-FT
Les entreprises mobilisées dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme disposent aujourd’hui d’un atout de taille : l’intelligence artificielle intégrée dans les solutions de conformité ! Longtemps perçue comme complexe ou inaccessible, l’IA est désormais plus mature, performante et surtout, plus facile à intégrer dans les processus métiers.
Ce que l’IA change (vraiment) dans la lutte contre le blanchiment
La LCB-FT est aujourd’hui l’un des terrains les plus propices à l’application concrète de l’intelligence artificielle. Et pour cause : il s’agit d’un domaine qui repose sur quatre piliers particulièrement adaptés à l’IA : automatiser les processus…
Fraudes massives, blanchiment sophistiqué, réseaux opaques… Et toujours cette même rengaine : “c’est impossible à éradiquer.” Et si on arrêtait de confondre complexité et fatalité ? Si ces phénomènes persistent, c’est moins parce qu’ils sont invincibles… que parce que les réponses manquent de méthode, d’outils et d’audace.
Depuis des années, la fraude et le blanchiment d’argent prolifèrent dans les circuits économiques mondiaux. Et à chaque scandale, la même impression revient : tout ça serait inévitable. Une illusion dangereuse.
Car derrière cette résignation se cachent des dispositifs de contrôle défaillants, des technologies dépassées, une coordination internationale fragmentée. Les criminels avancent vite.…
La plupart des fraudes sont des usurpations d’identités, qu’il s’agisse d’individus, de personnes morales ou d’entités commerciales : un document falsifié, un interlocuteur convaincant … et voilà une entreprise flouée, souvent sans même s’en rendre compte. Dès lors que les entreprises victimes manquent de vigilance, c’est quasiment trop tard ! Le plus frustrant ? C’est que la majorité de ces fraudes pourraient être évitées, ou du moins contenues, avec une meilleure gestion des relations commerciales : clients, fournisseurs, partenaires.
On considère le plus souvent le risque client comme restreint aux impayés et aux risques de faillite. C’est effectivement une composante importante,…
Blanchiment d’argent, financement du terrorisme, corruption… La criminalité financière ne faiblit pas : elle se transforme, s’adapte et se glisse partout. Pour les entreprises, ignorer le problème, c’est jouer avec le feu. L’heure n’est plus à la réaction, mais à la prévention !
Explosion des fraudes, réseaux internationaux mieux organisés, législation plus stricte : la criminalité financière ne cesse de gagner du terrain. Dans ce contexte sous haute tension, les entreprises sont en première ligne. Pourquoi ? Parce qu’elles manipulent des flux financiers, traitent des données sensibles et peuvent devenir – souvent malgré elles – le maillon faible d’un système…